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akimelsikameya

21 avril 2009

Concert d'Akim El SIkameya le 4 juin 2009

DERNIERE NOUBA D’ICI !

 Depuis septembre 2008, chaque 1er jeudi du mois à la Halle aux Oliviers de la Bellevilloise,  Les  Noubas d’ici ont été l’occasion de fêter en musique des rencontres interculturelles et pluridisciplinaires autour de l’œuvre d’Akim El Sikameya.

 Jeudi 4 juin 2009, au Club, la dernière Nouba d’Ici sera l’occasion de fêter la sortie du nouvel album d’Akim El Sikameya (distribué en France par Harmonia mundi), dans une ambiance exceptionnelle et survoltée.

 Exilé à Paris depuis la guerre civile algérienne, Akim El Sikameya excelle à mélanger les influences européennes et algériennes de sa musique, et ravit le public international par son exceptionnelle voix de haute-contre. Venu de la tradition arabo-andalouse, empreint de jazz, de flamenco et du musiques tziganes ou latines, il révolutionne la chanson algérienne par ses odes à l’amour charnel et ses contes modernes, en lutte contre l’intégrisme religieux et la corruption du pouvoir.

20h00: concert d’Akim El Sikameya + guest
www.akimelsikameya.com  -  www.myspace.com/akimelsikameya
http://www.facebook.com/pages/AKIM-EL-SIKAMEYA/42986645489

Projection vidéos et photo:
les jeunes artistes contemporaines Cécile Cée, Chloé Mazlo et Marie Janin ont « illustré » les chansons d’Akim, en photo ou en vidéo. Leurs œuvres sont projetées pendant le concert.
www.myspace.com/cecilecee - www.chloemazlo.comwww.mariejanin.com

22h30 : After Dj Cyril Coppini,
spécialiste des musiques méditerranéennes, nous vient de Tokyo
http.//www.myspace.com/medvacances

La Bellevilloise, Le Club
21, rue Boyer, 75020 – M° Ménilmontant/ Gambetta

Prévente : 13€ (hors frais de loc Fnac et points de vente habituels)/ Sur place : 17€
Infos /réservations : 01 48 06 03 32 – contact@les-voix-andalouses.com
Fnac – Carrefour- 0 892 68 36 22 (0,34€/min) – www.fnac.com
www.digitick.com  - www.ticketnet.com

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31 mars 2009

akim el sikameya

Dimanche 8 février 2009

Akim El Sikameya

"Un chouia d’amour"
(World Music Network/Harmonia Mundi)

Les jeunes algériens ne quittent pas leur pays par hasard. Né à Oran, Akim El Sikameya fuit les exactions du FIS et la fatwa lancée contre les artistes et les intellectuels au début des années 90, pour poser ses malles à Marseille où son premier album sort en 1999.

Repéré par World Music Network après un triomphe au Womad (la crème des festivals World) en 2005, « Un chouia d’amour », son troisième disque, est un condensé de ses talents et influences, un album très abouti, dans lequel on sent l’expérience d’un musicien accompli. Oran, capitale du raï et des "cheb", se révèle ici sous le prisme plus classique des musiques arabo-andalouses.

Longs morceaux codifiés dont la succession doit rythmer les 24 heures de la journée, les noubas sont l’héritage du métissage des influences mauresques et des musiques arabes. Élève dès son jeune âge d’une école de musique arabo-andalouse, Akim dispose d’un bagage classique et l’utilise pour résumer les noubas à quelques minutes et autant de mini-symphonies. Alors que le raï anime la jeunesse algérienne, il se sert du savoir des anciens en conservant l’esprit Al Andalous et en faisant de sa voix exceptionnelle le laissez-passer de sa musique : une voix androgyne et sans âge, dont les accents peuvent rappeler Cheikha Rimitti ou Biyouna, suave et patinée, à la fois pleine d’aspérité et de chaleur, qui porte littéralement chaque morceau. Un pied de chaque côté des rives de

la Méditerranée

, le texte passe du Français à l’Arabe, parle d’amour, d’exil et de liberté et laisse à la musique le loisir d’emprunter et brasser des influences et des accents de ses deux patries.

On ne sera donc guère étonné que le violon, posé sur la cuisse (même debout dans la posture qui le caractérise sur scène), se fasse l’écho de l’accordéon et s’enrichisse d’accents flamenco, tziganes ou d’autres sonorités d’Afrique, dépassant désormais largement le cadre de l’Arabo-andalou. Martin Longley de

la BBC

résume Akim ainsi : "De lui sort un son plein de dignité, céleste, qui naît aussi bien des qualités propres de sa voix à la hauteur impossible que des ornements doux-amers de son violon".

*****

Stéphane Andrieu 
www.m-la-music.net

31 mars 2009

babel med akim el sikameya

Décembre 2008

Méditerranée / MUZZIKA!

Une découverte ce mois-ci: António Zambujo, qui chante des chansons portugaises qui vous chavirent le coeur. Un album du saxophoniste belge d’origine sicilienne Pierre Vaiana, “Al Funduq”, hommage aux marchands de Méditerranée, qui transportaient avec eux, d’un point à un autre, des marchandises, mais aussi des traditions musicales et poétiques... Un album, qu’apprécieront les ethnomusicologues, consacrés aux “chants des charretiers” de Sicile, genre musical qui perdure alors que le métier, lui, a disparu. Akim El Sikameya, venu d’Oran à Paris il y a une dizaine d’années, fait revivre la chanson algérienne qui se chantait dans les cabarets et dans la bonne humeur, pied de nez à certains rabats-joie qui voudraient faire taire nos bardes d’Orient, sous couvert de morale. Kamilya Jubran, qui fut pendant 20 ans la voix du groupe palestinien engagé Sabreen, nous offre un album solo où elle laisse libre cours à sa passion pour la poésie arabe accompagnée du seul ‘oud. Autre amoureux de poésie arabe, le Syrien Abed Azrié, qui, avec la même démarche que tant d’artistes arabes aujourd’hui, fait revivre un patrimoine - ici la poésie soufie, qui chante toutes les formes d’amour, et la tolérance religieuse - comme un rappel de leçon d’Histoire...


Introducing AKIM EL SIKAMEYA, World Music Network/Distrib.Harmonia Mundi


Ca commence bien: un accordéon festif et joyeux (celui de Philippe Eidel) accompagne Akim el Sikameya qui nous chante la très dansante “Chouia l’mon coeur, chouia l’Bon Dieu” (et vlan pour les islamistes!), dans la plus pure tradition de la chanson algérienne d’avant l’Indépendance, quand français et algérien se mêlaient sans problème, pour les paroles comme pour la musique. Alors que les idéologies post-Indépendance avaient soigneusement évité de mélanger
ces deux univers, la montée des intégrismes et des crispations identitaires, dans un pays qui a perdu 200 à 300.000 âmes dans la guerre civile des années

90, a

eu comme résultat, pour contrer les idéologies intégristes de “pureté” et d’exclusion, qui font froid dans le dos, de réhabiliter le style “francarabe” dans la musique algérienne, associé - à tort - à la présence coloniale, quand il était surtout le fait de musiciens algériens natifs du pays, qui s’exprimaient en français comme aujourd’hui des chanteurs de rock parisiens chanteraient en anglais, pour faire moderne et dans le vent de l’époque... Akim El Sikameya, né à Oran, capitale de la musique, de la nuit et des plaisirs qui leur sont associés, s’affirme donc ici comme le fils naturel de Blond-Blond, de Reinette l’Oranaise, de Line Monty, et autres grands artistes d’avant l’Indépendance, qui surent opérer une fusion - avant que ce mot soit associé à la “world music” ! - entre traditions musicales arabo-andalouses, chanson française, et “world music” de l’époque - ici, un clin d’oeil au tango, succès mondial dans les années 40, et aux musiques espagnoles, si présentes à Oran autrefois, artistes dont les paroles de chansons étaient parfois bien plus coquines que celles de Akim ! Ainsi dans “Le ruban noir”: “Ta peau de miel et de soie/Et ta bouche de velours/Ont la douceur des beaux jours” (...) “Elle se déhanche contre moi/Et je vois les doux attraits du bonheur”... Cette démarche - et la musique bien sûr - ont séduit le label britannique World Music Network, qui y voit un acte courageux contre l’intégrisme qui menace l’Algérie. C’est vrai. Mais rappelons-leur que ces paroles sont dans le droit fil de toute la poésie d’amour arabo-andalouse depuis le Moyen-Age, et que c’est l’austérité intégriste qui est l’exception plutôt que la règle dans les sociétés arabes... Bref: nostalgiques et amoureux de la chanson algérienne joyeuse et bonne vivante, cet album est pour vous ! Et pour ceux qui habitent Paris: l’artiste anime les nuits de

la Bellevilloise

, lieu de spectacles dans le nord de Paris, et y invite ses amis chaque semaine...                      |                                             

26 mars 2009

concert AKIM EL SIKAMEYA à la Bellevilloise le 9 avril 2009

Le chanteur Algérien Akim El Sikameya, à la voix de haute contre, aussi puissante qu’ambiguë, propose un univers arabo – méditerranéen très singulier, entre tonalités tziganes et accents jazzy, flirtant avec le raï, le flamenco et le ska klezmer.

        Son nouvel album, « Un chouia d’amour » qu’il distille avec passion, est à l’image de son violon : toujours debout sur ses genoux, capable de faire rire ou pleurer, il lutte contre l’intégrisme par la seule intégrité de son art.

        Akim est un libertin des temps présents, à ne pas manquer.

6 novembre 2007

Akim el Sikameya

Le chanteur Algérien Akim El Sikameya, à la voix de haute contre, aussi puissante qu’ambiguë, propose un univers arabo – méditerranéen très singulier, entre tonalités tziganes et accents jazzy, flirtant avec le raï, le flamenco et le ska klezmer.

Son nouvel album, « Un chouia d’amour » qu’il distille avec passion, est à l’image de son violon : toujours debout sur ses genoux, capable de faire rire ou pleurer, il lutte contre l’intégrisme par la seule intégrité de son art.

Akim est un libertin des temps présents, à ne pas manquer.

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